Le Haras San Isidro, l’excellence à la française… En Colombie !

À plus de 8 500 kilomètres de la France, se situe un élevage qui a tout ce qui se fait de mieux dans l’Hexagone. Des infrastructures ultra-modernes, de grandes prairies verdoyantes, beaucoup de personnel… Et des chevaux Selle Français, issus des meilleures souches. Depuis près de quinze ans, la famille Piedrahita, qui a fondé et gère le haras San Isidro, fait naître en Colombie près d’une trentaine de chevaux par an. Ambassadeur de la race, cet élevage est l’un des deux seuls certifiés par le stud-book tricolore en dehors du territoire national. Découverte de ce lieu unique, où l’excellence est le maître-mot.

« J’ai découvert un véritable bout de France en Colombie. » Tels sont les premiers mots de Marion Bernard lorsque nous lui demandons de nous parler de son séjour au sein du haras San Isidro. La voix encore pleine d’enthousiasme, mais également empreinte d’une certaine nostalgie, c’est avec émotion que la chargée de mission au sein du stud-book Selle Français nous raconte sa découverte de ce lieu unique, qu’elle n’oubliera pas de si tôt.

Situé à Medellin, au cœur des montagnes colombiennes, à plus de 2000 mètres d’altitude et sur près de quarante hectares, le lieu a tout d’un « véritable havre de paix », comme le décrit Marion. Avec son interminable allée bordée d’hortensias menant aux écuries comprenant pas moins de quatre-vingt boxes aux portes bleues, ses prés vallonnés et riches d’une herbe aussi verte que haute, ses paddocks, ses cent-vingt chevaux y broutant ou y travaillant, la quiétude semble y être le mot d’ordre. Éblouie par ces infrastructures hors du commun (qui comprennent également une carrière, un manège et un centre d’insémination) et l’ambiance qui y règne, Marion le confesse, elle a été surprise, et ne s’attendait pas à cela. « Je suis arrivée en me demandant quelles allaient être les conditions d’élevage en Colombie et finalement, j’ai été très surprise. Les chevaux vivent mieux ici que dans certaines régions de France. »

Retrouvez la suite de cet article dans le nouveau numéro du magazine L’Eperon, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

Crédit photo : Coll.