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Championnats du monde d’attelage : la France s’accroche

Sylvia Flahaut 1 octobre 2023

Le dénouement est proche du côté du haras du Pin : après les deux journées consacrées au premier test, les meneurs se sont soumis à l’épreuve du marathon samedi. Le Hongrois Martin Hölle conserve la tête du classement en individuel et, par équipe, la Hongrie pointe en tête, juste derrière la France. Le résultat final sera connu ce dimanche.

François Dutilloy pointait à la deuxième place après le marathon. Ph. Mélanie Guillamot.

L’épreuve de marathon disputée aujourd’hui dans le magnifique parc du Hautbois, au pied du château du Haras national du Pin, a offert un spectacle grandiose aux milliers de visiteurs venus profiter du site sous un soleil estival. Elle a également rebattu quelques cartes du côté des Bleus : en effet, le numéro un tricolore, Franck Grimonprez, deuxième au provisoire après le dressage, a commis deux erreurs qui lui ont coûté cher. Après ce deuxième test, le Nordiste est malheureusement descendu à la soixante-neuvième place du classement provisoire. Néanmoins, son équipier François Dutilloy n’a pas flanché et se trouve actuellement à la deuxième place du provisoire. Ainsi, par équipe, la France est toujours deuxième, derrière la Hongrie et devant l’Allemagne. Car, même s’il n’a terminé qu’à la troisième place de ce test, le jeune Hongrois Martin Hölle conserve la tête du classement général provisoire. Le résultat définitif sera connu ce dimanche, après l’épreuve de maniabilité.

« C’était costaud, c’est un championnat du monde donc c’est normal. On savait que ce terrain, que nous avons testé au mois de juillet, serait très physique », a réagi François Dutilloy, forcément déçu pour son équipier, Franck Grimoprez. « D’autant qu’avec huit obstacles contre sept il y a deux mois, et deux gués qui se suivent, nous savions que ce serait technique. Comme toutes les grosses épreuves, c’est un tour qu’il faut aborder sereinement avec l’objectif d’aller jusqu’au bout, avec des chevaux frais jusqu’à l’arrivée, des trajectoires fluides, sans les bousculer, sans faire de tombant, sans se tromper sur le parcours. Déjà, quand on réussit ça, on se place très correctement. Il y a des petits jeunes qui prennent énormément de risques, qui vont faire un temps scratch à un obstacle mais qui ne tiennent pas jusqu’au dernier à ce rythme.»

Résultats ici

Crédit photo à la une: Ph.Mélanie Guillamot