CCI5*-L de Pau – Tim Price déjà en tête, Gaspard Maksud dixième après la première journée
Après avoir passé la formalité de l’inspection des chevaux hier matin, jeudi, à 10h, les premiers couples engagés sur cette édition 2023 ont déroulé leur reprise de dressage. La météo passablement humide ne les a pas découragés…Cela nous rappelle que l’équitation demeure un vrai sport d’extérieur et que la météo entre en ligne de jeu dans la performance.
Dans le cadre de ces deux premières journées, réservées au dressage, Gaspard Maksud, était le seul Français à se présenter sur le premier groupe. Sa jument Zaragoza (Jaguar Mail) n’a pas trop apprécié le sable détrempé de la piste paloise. Le Néo-zélandais, Tim Price, vainqueur des 5* de Pau 2021, n’a quant à lui pas semblé perturbé le moins du monde. Avec son premier cheval Viscount Viktor (Viscount, Han), il s’installe en tête du classement provisoire. Il devance huit cavalières, la première étant la Britannique Piggy March, treizième mondiale, suivie de ses compatriotes Rosalind Canter et Pippa Funnell, deux des amazones britanniques les plus titrées. Ce vendredi, Cédric Lyard a ouvert le bal de la seconde journée de dressage associé au cheval de Marie-Christine Duroy, Unum De’Or (Yarlands Summer Song, SESF). Parmi les cavaliers attendus par les observateurs avisés, nous retrouverons Tom McEwen, vainqueur de l’épreuve en 2019, l’Américain Boyd Martin, numéro trois mondial, le leader mondial Oliver Townend et le français, vainqueur en 2016, Maxime Livio.
Gaspard Maksud : “rien n’est impossible”
« Il y a du progrès depuis le Championnat d’Europe de cet été au Haras du Pin », a indiqué Gaspard Maksud, qui pointe ainsi à la dixième place du provisoire après cette première journée de compétition. « Aux Europe, Zaragoza était un peu fraîche. Je me suis blessé deux mois avant l’échéance, je n’ai pas effectué le travail optimal pour que la jument performe bien. Elle a besoin de sortir, d’aller à l’extérieur. Aujourd’hui, le travail au trot était notamment très bien. Après, il y a encore de petites erreurs. Zaragoza ne s’est pas bien arrêtée au reculer, et deux changements de pied ne sont pas passés, alors qu’il y a deux semaines, elle les a réalisés sans problème. Ce sera du travail pour cet hiver. On a un peu galéré à la détente, le sol collait un peu, on a eu du mal au galop et je crois que nous l’avons payé cet après-midi. Sinon la jument était sérieuse, nous sommes assez satisfaits. Il reste encore du travail, notamment samedi sur le cross…il y a ce qu’il faut mais rien n’est impossible ! ».
Jonelle Price: “on se compare à un cirque itinérant”
« Nous aurions pu nous passer d’une journée de pluie torrentielle, c’est compliqué de rester enfermé dans le camion à plusieurs mais nous sommes habitués », sourit Jonelle Price, vingt-cinquième mondiale. « On se compare à un cirque itinérant et cette semaine nous sommes en force (les néo-zélandais sont dix au départ de cette édition, ndlr). Certains jours, McLaren est un peu plus sûr de lui que d’autres, mais je suis contente de lui. Je n’étais pas sûre de la musique de boîte de nuit pendant le pas de ma reprise, et j’espère que la musique restera la même demain pour les autres ! Sur le cross, il y a pas mal d’obstacles distants de trois foulées et demi et je n’en suis pas très fan. C’est notre responsabilité en tant que cavaliers de trouver comment faire avec. Je pense que presque tous les autres obstacles sont soit des pointes, soit des directionnels étroits donc il y a beaucoup d’occasions de commettre une erreur si vous n’arrivez pas à faire ces trois foulées et demi. »
(avec communiqué)