Ingrid Klimke : « Aix-la-Chapelle 2026 est mon prochain grand objectif »

Elle est l’une des cavalières les plus titrées au monde et a remporté d’innombrables médailles aux Jeux Olympiques, ainsi qu’aux championnats du monde et d’Europe. Parmi toutes ces grandes échéances, il en est une qui a restera gravé dans la mémoire d’Ingrid Klimke : les Jeux équestres mondiaux de 2006 à Aix-la-Chapelle. Dans une interview accordée à l’équipe organisatrice des prochains Mondiaux, la cavalière est non seulement revenu sur cet événement majeur émouvant, mais également sur les championnats du monde d’Aix-la-Chapelle 2026.

Les championnats du monde reviennent à Aix-la-Chapelle en 2026. Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris cette nouvelle ?

Au début, j’étais absolument ravie, bien sûr. Mais, en même temps, tous les beaux souvenirs des Jeux équestres mondiaux que j’ai vécu me sont immédiatement revenus à l’esprit. Toutes les disciplines regroupées en un même lieu et au même moment, tous les cavaliers s’encourageant les uns les autres, dans des conditions exceptionnelles… Tous ces éléments ont fait de ces championnats un véritable festival. Savoir que tout cela va se répéter vingt ans plus tard… Rien de mieux ne pourrait arriver pour les sports équestres ! Je suis sûre que cet événement sera une expérience fantastique pour tout le monde.

Selon vous, pourquoi est-il important que les six disciplines soient présentées à Aix-la-Chapelle ?

Pour moi, le fait que toutes les disciplines se déroulent au même endroit est ce qui distingue la grande famille des sports équestres. Et si je pouvais souhaiter quelque chose, ce serait que ce soit toujours le cas. Chaque discipline possède bien souvent ses propres championnats. Tout le monde se connaît dans notre sport, nous formons tous une grande communauté. Mais pour moi, personnellement, c’est toujours particulièrement agréable de jeter un œil à ce qui se passe dans les autres disciplines et d’échanger avec les autres concurrents. On fait la fête ensemble, on souffre ensemble, etc. Et à part ça, on peut apprendre beaucoup en regardant les autres cavaliers et élargir son horizon. C’est donc un merveilleux enrichissement lorsque toutes les disciplines sont réunies en un même lieu.

Vous étiez à Aix-la-Chapelle en 2006 et avez vécu les championnats du monde en tant que membre de l’équipe allemande. Quels souvenirs gardez-vous de l’événement ?

Oh, il y a eu tant de moments inoubliables et vraiment exceptionnels ! De la cérémonie d’ouverture dans le stade, à guichets fermés, jusqu’à la réception devant l’hôtel de ville d’Aix-la-Chapelle. Je me souviens aussi des nombreuses et belles soirées passées avec les cavaliers de toutes les disciplines, mais aussi avec des amis, des connaissances et ma famille. Vivre un tel événement dans son propre pays permet simplement à de nombreuses personnes d’y être présentes, qui autrement ne pourraient pas y assister.

Comment décririez-vous l’ambiance des championnats du monde à l’époque ?

Joyeux, exubérant, tout simplement fantastique. Autant de moments de joie célébrés avec une incroyable légèreté, mais aussi de moments de consolation, où les cavaliers déçus recevaient du réconfort de la foule. L’ambiance à Aix-la-Chapelle en 2006 a été la meilleure de tous les championnats que j’ai vécu.

Qu’est-ce que cela signifierait pour vous de pouvoir à nouveau participer aux championnats du monde à Aix-la-Chapelle en 2026 ?

Beaucoup de choses. Et c’est exactement ce pour quoi je vais travailler au cours des deux prochaines années. J’ai d’excellents chevaux dans mon piquet, que je compte faire bien évoluer, et j’espère être sélectionnée pour concourir à Aix-la-Chapelle en 2026. C’est désormais mon prochain grand objectif.

(Communiqué)