Le monde des courses a rendez-vous en janvier au haras du Lion d’Angers… Vendredi dernier 3 conférences étaient organisées sur les thèmes de la génétique, des vaccinations et des traitements des lésons tendineuses et osseuses du cheval de course et samedi près de 1 500 visiteurs se sont retrouvés pour les présentations de 34 étalons Pur Sang.
Le samedi 18 janvier, ce salon ouvrira ses portes aux étalons trotteurs.
Pour Jean Marie Baradeau, organisateur du salon : « Le regroupement de 45 exposants et la présentation de 34 étalons sur un même lieu satisfait les différents acteurs de la filière. Cette 4e édition est, de plus, placée sous le thème de l’innovation comme en atteste les avancées de la recherche sur la génétique et les soins des lésions du cheval présentées dans le cadre des conférences. » Indiscutablement au vu des discussions très animées, les éleveurs et entraineurs qui représentent la majorité des visiteurs, sont toujours très heureux de se retrouver et d’échanger à cette occasion.
Des commentaires de qualité
Lors de la présentation de chaque étalon, un écran géant permet de visualiser une ou plusieurs de ses courses et, des commentaires précisent ses origines, le détail de ses performances et celles de ses produits. Une synthèse met en évidence d’autres éléments d’appréciation comme l’éventuelle précocité des poulains ou leur orientation plutôt vers les courses de plat ou d’obstacles…
En début d’après midi, des saillies ont été tirées au sort pour le plus grand plaisir des visiteurs présents.
En coulisses
La passion, mais aussi, l’inquiétude est palpable. Parmi les sujets évoqués en coulisse, la TVA qui est à 10% pour toute l’activité de l’élevage, mais, est passée à 20% pour tout ce qui concerne les jeunes chevaux et les activités d’entrainement… L’incertitude fiscale, la diminution du nombre de poulinières, la nécessité de privilégier la qualité plutôt que la quantité … Des réflexions étayées par la diminution de 6% du nombre de saillies dans le monde des courses cette année. D’autres estiment, par contre, que le secteur se porte plutôt bien et se félicitent de la bonne santé du marché de l’exportation de chevaux vers l’Angleterre ou l’Irlande…
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