[Sponsorisé] CSI de Dinard : le Val Porée retrouve des couleurs…
Grâce à une météo nettement plus clémente que la veille, et des températures idéales pour les chevaux mis à l’effort, le programme du Jumping International de Dinard du vendredi 28 juillet, concocté avec soin, a permis à l’ensemble des cavaliers amateurs et professionnels d’exprimer tout leur potentiel.
Les amateurs disposaient de trois épreuves jugées au chronomètre pour exprimer leur talent sur le splendide terrain d’honneur, préservé jeudi après-midi. Dans le prix Institut Esthederm, sur 1,15 mètre, la victoire revient à la cavalière belge Elsbeth Goltz associée à Iris (Cachet L, Kwpn), la plus rapide des huit sans faute, qui devance de plus d’une seconde Joy Alison Fournier Laroque/Canao du Lohic (Priam d’Isigny), ainsi que six autres tricolores. Le challenge proposé par Emeria Dinard Thalasso & Spa sur 1,25 mètre est relevé brillamment par le Colombien Jorge Hulberto Gomez Pelaez aux commandes de Kyrol (ChesterZ), qui devance quatre tricolores, dont Camille Fuzeau Thomas qui truste les deux autres places du podium avec Vahiné de Levaux (Norton d’Eole) et Emingway CT (Arko III, Old). La plus grosse épreuve du jour pour ce label, courue sur 1,35 mètre et parrainée par Vertikal Management, est enlevée par la Mexicaine Federica Fernandez associée à VIP, avec quatre secondes d’avance sur le reste des huit sans faute.
CSI3* : François Xavier Boudant et Martin Fuchs sur le podium
Les cinquante-huit cavaliers du CSI 3* débutaient cette deuxième journée de compétition en s’affrontant sur le Prix du Conseil Municipal de Dinard en deux phases sur 1,40 mètre, remporté par François-Xavier Boudant, le plus rapide des trente-deux sans faute avec Egoki (Catoki, Holst), qui devance Rodrigo Pessoa /Chili (Consolidator, Westf), et Thomas Rousseau/Folie d’Helby (Kouros d’Helby). Second challenge du jour pour ce label, briller dans le Prix Defender sur un parcours rehaussé à 1.50 mètre, à boucler le plus vite possible. Défi relevé de main de maître par le suisse Martin Fuchs, vainqueur du Grand Prix Rolex en 2021 avec Conner Jei (Connor 48, Holst) et en 2022 avec Leone Jei (Baltic VDL, Kwpn), qui avait sellé Viper Z (Vigo d’Arsouilles, Bwp) pour l’occasion, et s’impose avec une seconde d’avance sur le belge Jérôme Guéry et Enjoy d’Eole (Kannan, Kwpn), tandis que Nicolas Delmotte et Baladin des Matis (Padock du Plessis) est le meilleur des quatre Français qui suivent au classement.
Edward Levy et Henrick Von Eckermann dans le CSI5*
Le fidèle public de Dinard, découragé par la pluie hier, n’aurait pour rien au monde manqué son rendez- vous avec le grand sport en ce deuxième jour. Après une mise en jambes hier sur la carrière en sable, les plus capés de cette édition 2023 foulaient pour la première fois le terrain d’honneur en herbe dans le Prix Cordon Group tracé par Jean-François Morand sur 1,45 mètre. Objectif, laisser toutes les barres sur les chandeliers, et réduire le temps au maximum. A ce petit jeu, parmi les dix-sept couples qui franchissent la ligne d’arrivée sans faute aux obstacles, c’est l’expérimenté Edward Levy qui tire le mieux son épingle du jeu avec son vibrant Vitôt du Château (Toulon, Bwp), et l’emporte devant Julien Gonin, décidément très en forme sur cette édition 2023, cette fois aux commandes de Valou du Lys (Calvaro, Holst), tandis que le belge Gilles Thomas et Feromas Van Beek Z (Fantomas de Muze) complète le podium.
Les choses très sérieuses commençaient en fin d’après-midi, lorsque les quarante stars de la discipline, associés cette fois à d’autres montures, s’affrontaient sur l’épreuve phare du jour, le Prix Mars & Co, sur un tour à 1,55 mètre, jugé au barême A avec barrage. Consigne, éviter la faute ou le dépassement de temps afin d’être retenu pour la phase décisive et tenter de décrocher une partie des 60 000 euros offerts pour l’occasion. Si le parcours proposé par les équipes de Jean-François Morand était comme à l’accoutumée soigneusement dosé pour ne pas mettre les chevaux inutilement en difficulté, il n’en restait pas moins délicat à boucler dans le temps imparti et sans faute aux obstacles, puisque quatorze des quarante couples en présence se qualifiaient pour un barrage qui promettait d’être âprement disputé. Ce fut le cas, pour le plus grand plaisir du public, massé dans les tribunes pour admirer cette confrontation au sommet.
Le magnifique sans faute de Julien Epaillard avec Dubaï du Cèdre (Baloubet du Rouet), premier à prendre le départ, avait semblé rapide, mais étant donné la qualité du plateau de cavaliers en présence, il fallait s’attendre à une lutte acharnée pour décrocher la coupe du vainqueur. Le n°1 mondial suédois Henrick Von Eckermann et sa jument Iliana (Cardento, Holst) s’était installé en tête assez rapidement, devant les belges Gregory Wathelet associé à Nevados S (Calvados Z) , et Jérôme Guéry en selle sur Floris TN (Quality Time TN, Holst). Ni le suédois Jens Fredricson, ni l’allemand Daniel Deusser, ni même le champion olympique suisse Steve Guerdat n’auront été en mesure de modifier ce podium provisoire au pied duquel se retrouve Julien Epaillard, numéro deux mondial. Un très beau moment de sport offert par une partie des meilleures cravaches du moment, en guise de répétition pour le Grand Prix Rolex de dimanche qui promet d’être palpitant.
Légende : Henrik Von Eckermann et Iliana s’imposent dans le prix Prix Mars & Co du vendredi 28 juillet. Ph. Sportfot / Jumping International de Dinard)