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Camille Branchard conduit son Boogy vers le titre de champion de France Pro 2

Jocelyne Alligier 22 avril 2023

Le premier podium des Masters Pro de Fontainebleau a sacré le Haut-savoyard Camille Branchard, en selle sur Boogy d’Argouges, un fils du sBs Mozard des Hayettes arrivé sous sa selle l’année de ses 6 ans.

Né chez Angeline Bertot dans la Manche, Boogy d’Argouges, après quelques parcours SHF à 4 et 5 ans, a rejoint la Haute-Savoie, initialement pour faire de la promenade avec sa propriétaire, Christine Parenthoux. C’était sans compter sur le talent de Camille Branchard, Jurassien d’origine formé dans de bonnes maisons et installé aux écuries du Manoir à Présilly (74), à qui elle l’a confié. Tandis qu’il montait le petit alezan en épreuve Amateur, un autre alezan se faisait remarquer avec lui sur les Cycles classiques 6 ans, Bandit Savoie (Qlassic Bois Margot, SF). Si ce dernier a ensuite poursuivi sa carrière sous d’autres selles, le menant sur les plus belles pistes internationales dont les Jeux Olympiques de Tokyo, Boogy d’Argouges est resté dans les écuries de Haute-Savoie, progressant avec Camille Branchard et s’illustrant régulièrement dans les épreuves sur 1,40 mètre. Au neuvième rang de ce championnat en 2022, le couple trouve une juste consécration avec le titre de champion de France Pro 2 cette année.

Leur dauphin, Sacha Thinard, qui aura 18 ans en fin d’année, fait honneur à une belle famille de cavaliers : ses grands-parents, Chantal et Claude Perreau, ont géré le centre équestre de Roanne Vougy avant de passer la main à Olivier Perreau, oncle de Sacha. Dans ce championnat de France Pro 2, le cavalier était associé à une jument de l’élevage familial, Chiquita d’Aiguilly (Nabab de Rêve, sBs), qu’il monte depuis 2019. Lui aussi se destine à une carrière de cavalier professionnel.

Dorothée Amar complète le podium associée à Cancun Torel Z (Cosinhus, Hann) avec qui elle est régulièrement aux prix sur 1,45 mètre.

Pour consulter les résultats complets, cliquez ici.

Photo : Boogy d’Argouges et Camille Branchard. Crédit : Jean-Louis Perrier.