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Dubai du Cèdre et Julien Epaillard s’imposent dans le Grand Prix d’Amsterdam

Emilie Dupont 28 janvier 2024

Et de quatorze victoires internationales – dont onze en 5* – pour Dubai du Cèdre ! Hier soir à Amsterdam, toujours aux côtés de Julien Epaillard, la Selle Français Originel a de nouveau prouvé qu’elle faisait partie des meilleurs chevaux du monde en s’imposant dans le Grand Prix 5* d’Amsterdam.

Quelques semaines après sa victoire dans le Super Grand Prix de Pragues et sa cinquième place dans le Grand Prix de Genève, Dubai du Cèdre, SF (Baloubet du Rouet, SF) a, à Amsterdam, montré qu’elle n’avait rien perdu de son incroyable forme. Après quelques jours de vacances puis un retour à la compétition sur des épreuves labellisées 2* et 3* à Oliva, l’alezane née chez Sylvain Pitois et Perrine Cateline s’est, avec une facilité toujours déconcertante, imposée dans le Grand Prix 5* néerlandais. Et cela, comme souvent, avec une confortable avance sur ses concurrents, que cela soit lors du premier tour (où elle signait déjà le parcours le plus rapide) ou lors du barrage (qu’elle conclut avec plus de deux secondes d’avance). “Il y a deux semaines, lorsque nous avons repris les concours, le premier tour a été difficile pour moi car elle était encore très fraîche“, souligne Julien Epaillard, qui s’était imposé dans le Grand Prix Coupe du monde d’Amsterdam l’an passé avec son autre SFO, Donatello d’Auge (Jarnac, SF). “Ici, Dubai a tout simplement été superbe au barrage, ce qui m’a permis de prendre beaucoup de risques. Les distances étaient faciles. Après le deuxième obstacle, je me suis lancé. La ligne jusqu’au dernier s’est également bien déroulée. Elle est en pleine forme et donne toujours le meilleur d’elle-même en piste. Pour moi, c’est toujours aussi fantastique de la monter.

Pretty Woman van ‘t Paradijs se démarque

Ainsi, comme cela arrive régulièrement, à Amsterdam, les trente-neuf autres couples engagés dans le Grand Prix n’ont pas pu faire grand-chose face aux fusées Dubai du Cèdre et Julien Epaillard. Néanmoins, saluons la belle performance de la jeune Pretty Woman van ‘t Paradijs, Bwp (Vigo d’Arsouilles, Bwp) qui, à seulement neuf ans et pour sa deuxième participation à un Grand Prix labellisé 5*, se classe deuxième aux côtés du Néerlandais Willem Greve. Il faut dire que l’alezane née chez Johan Rooms-Van der Branden a de qui tenir. On retrouve dans son pedigree le sang de nombreux chevaux – quasiment tous Bwp – s’étant illustrés sur 1,60 mètre. Pour la version courte : Vigo d’Arsouilles, son père, Sea Coste Monalisa van ‘t Paradijs, sa mère, Bamako de Muze, son grand-père maternel, Darco, le père de ce dernier, Jeunesse van ‘t Paradijs, sa grand-mère maternelle, ou encore Emerald van’t Ruytershof, le père de cette dernière. En signant des débuts aussi prometteurs, Pretty Woman van ‘t Paradijs a ainsi fait honneurs à ceux dont elle descend et a fait savoir qu’elle avait, elle aussi, un certain potentiel. A suivre.

La jeunesse à l’honneur

Sur la troisième marche du podium, on retrouve un autre représentant de la jeune génération : Funky Fred Marienshof Z (Fantomas de Muze, Bwp). Sous la selle du Néerlandais Lars Kersten, l’étalon de neuf ans a signé le troisième parcours le plus rapide lors du barrage, un an après ses premiers pas sur des épreuves labellisées 5*. Cinquième d’une 1,50 mètre à Bale il y a deux semaines, le frère utérin de Dundee V/H Marienhof, KWPN (Cicero Z van Paemel) – que l’on a pu voir jusqu’en CSI5* sous selles italiennes – commencent ainsi lui aussi à faire ses preuves.

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Crédit photo à la une: Coll. Jumping Amsterdam