Edward nommé étalon de l’année 2023 au sein du stud-book Hanovrien
Alors que l’année 2023 touche à sa fin, vient avec elle l’heure des distinctions. Quels sont, par exemple, les chevaux qui ont marqué 2023 ? Du côté du stud-book Hanovrien, une partie de la réponse à cette question a déjà été donnée puisque le prolifique Edward a été sacré étalon de l’année.
King Edward. On ne présente désormais plus le champion olympique et champion du monde en titre, qui continue d’enchaîner les succès avec le Suédois Henrik von Eckermann. Si l’alezan a eu plusieurs heures de gloire ces dernières années, il est désormais temps de mettre à l’honneur celui sans qui il ne serait pas ce qu’il est : l’étalon Hanovrien Edward, son père. En cette fin d’année 2023, c’est sur lui qu’ont été braqués les projecteurs, après qu’il ait été nommé “étalon de l’année” par le stud-book Hanovrien. Une belle distinction pour celui qui a vu le jour chez Hans-Heinrich Dittmer il y a dix-huit ans et s’est, depuis, démarqué en tant que père mais également en tant que sportif.
Un père, des produits dans les trois disciplines
Issu du croisement entre l’étalon Embassy, Han et la jument primée d’Etat Fabienne, Han (Fabriano, Han), le bel Edward descend d’une belle lignée maternelle, qui a permis a plusieurs chevaux s’étant illustrés au plus haut niveau (Tailormade Cash Is King, Chablis del Chirone, Sampres, Roncalli ou encore Gislane) de voir le jour. Après avoir grandi entre le Haras d’Etat de Celle, les écuries Hunnesrück et Adelheidsdorf, le bel alezan – qui s’était aussi bien fait remarquer sur le test de dressage que de saut d’obstacles lors de la session d’approbation – a été stationné à Ankum à partir de 2010. Alors qu’il commençait a susciter un intérêt de plus en plus grand chez les éleveurs, Edward a débuté sa carrière sportive sur les rectangles de dressage. Sous la selle de Birte Senftleben, puis de Hans-Peter Klaus, il s’est, là encore, rapidement distingué et a connu ses premiers succès sur des épreuves de niveau S en moins d’un an. En 2012, Edward a rejoint la cavalière Charlott-Maria Schürmann, avec qui il a, l’année suivante, été sacré vice-champion d’Europe par équipes à Compiègne, dans la catégorie Jeunes cavaliers.
Si c’est en dressage qu’Edward a ainsi principalement évolué, ses quelque cinq cents produits se sont, pour certains, également montrés performants en saut d’obstacles et en concours complet. Chose assez rare pour être soulignée et qui a indéniablement permis à l’alezan d’être considéré comme l’un des meilleurs pères de sa génération. Outre King Edward, Edward est en effet à l’origine de Enya MH, qui s’est illustrée jusque sur 1,60 mètre avec la Néo-Zélandaise Melody Matheson, Ernie 77, que l’on a pu voir jusque sur des épreuves 1,55 mètre avec la Suisse Beat Grandjean, Exclusive BB, qui a atteint le niveau Grand Prix en dressage avec l’Allemand Raphael Netz, ou encore Ed H, qui court jusqu’en CCI4*-S sous couleurs espagnoles. Bref, Edward n’a en rien volé son titre d’étalon de l’année 2023, qui a permis de (re)mettre en lumière le bon père qu’il est.
Lady Gaga nommée jument de l’année
Outre Edward, le stud-book Hanovrien a également récompensé, en cette fin d’année, la belle Lady Gaga, Han (Lord Pezi, Old x Fly High, Han). Elue “jument de l’année 2023”, la baie, née en 2007 chez Johannes zur Lage, est notamment la mère de l’excellent Commissar Pezi, Han (Commissario, Han) qui, à seulement dix ans, enchaîne les bonnes performances avec le Suisse Martin Fuchs. En juin dernier, le bai se classait deuxième du Grand Prix du CSIO5* de Saint-Gall et, plus récemment, finissait cinquième du Grand Prix Coupe du monde d’Helsinki et dixième de celui de Lyon. Lady Gaga a également engendré Cato Boy, Han (Commissario, Han), neuf ans, qui a cette année fait ses débuts en CSI5*, ainsi que So Gaga, Han (Stakkato, Han), huit ans, formée par la Katrin Eckermann et que l’on peut d’ores et déjà voir sur des épreuves 1,45 mètre.
(avec communiqué)
