La fédération française de la maroquinerie en visite au haras de Champcueil dans le cadre de son soutien au para-dressage tricolore
En novembre dernier, la Fédération française d’équitation (FFE) et EquiAction annonçait la signature d’un parteneriat inédit avec la Fédération française de la maroquinerie (FFM) afin de soutenir les cavaliers de para-dressage en vue des Jeux de Paris 2024 et de promouvoir la discipline. Quelques semaines seulement après la signature de ce partenariat, les représentants de la FFM et son consortium se sont rendus au haras de Champcueil (91) et y ont rencontré les athlètes de l’équipe de France de para-dressage en résidence.
Ils l’avaient promis, et ils l’ont fait. En fin d’année dernière, la Fédération française d’équitation (FFE), EquiAction et la Fédération française de la maroquinerie (FFM) avait annoncé que, dans le cadre d’un tout nouveau partenariat visant à soutenir les cavaliers de para-dressage en vue des Jeux de Paris 2024 et de promouvoir la discipline, serait notamment financé un pôle d’entraînement dédié au para-dressage et situé au haras de Champcueil, dans l’Essonne. “Jusqu’à six cavaliers pourront être accueillis dans cette écurie, où ils bénéficieront d’un entraînement personnalisé de qualité au quotidien. Le financement accordé par la FFM et son consortium s’élève à 200 000 euros et permettra de couvrir les coûts de la pension travail des chevaux, les frais de déplacement et de logement des cavaliers, d’un entraîneur et d’un consultant, ainsi que la prise en charge de prestations complémentaires telles que la préparation physique et mentale des cavaliers“, avait indiqué la FFE. Le 9 février dernier, les représentants de la FFM et son consortium se sont donc rendus au haras de Champcueil (91) et y ont rencontré les athlètes de l’équipe de France de para-dressage en résidence chez Marina Caplain Saint-André en vue des Jeux de Paris 2024.
“Cette matinée a permis aux représentants de la FFM et de son consortium de rencontrer dans une ambiance conviviale les athlètes de l’équipe de France et le staff fédéral, de visiter les infrastructures permettant aux couples de préparer les Jeux paralympiques de Paris et de rencontrer Pégase Mayenne et Sultan 768, listés “À cheval pour Paris”. De nombreux échanges se sont tenus autour du dépassement de soi et des valeurs communes partagées. Un moment très apprécié par tous les acteurs qui laisse entrevoir une collaboration riche et une belle aventure sportive et humaine“, a tenu à souligner la Fédération française d’équitation.
Quatre cavaliers déjà installés à Champcueil
Les installations de Marina Caplain Saint-André, entraîneure de dressage, notamment composées d’un grand manège de taille olympique, deux carrières extérieures, d’une piste de galop, une piste de travail en forêt et de nombreux paddocks permettent aux couples une préparation optimale. Si Lisa Cez s’entraîne déjà depuis plusieurs années avec Marina Caplain Saint-André, Vladimir Vinchon a rejoint le projet en juin 2023, Alexia Pittier il y a quelques semaines et Anne-Frédérique Royon s’y installera d’ici peu. “Nous avons deux cavalières, Chiara Zenati et Céline Gerny, en résidence à Saumur sur le site de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), et nous avons souhaité mettre quelque chose en place pour les autres”, exprime Fanny Delaval. “Cela est possible grâce au soutien de la FFM et de son consortium. Les avantages sont la situation des écuries, en région parisienne, ainsi que les compétences de Marina en dressage et para-dressage. Les cavaliers sont présents avec leurs chevaux en liste “À cheval pour Paris”, mais aussi des montures d’avenir et de travail. Nous avons tout mis en place pour permettre leur progression.”
Le soutien de la FFM et de son consortium, ainsi que de Cheval Liberté, a permis la mise en place d’une écurie temporaire qui accueille actuellement Sultan 768 et Frauenheld, les montures d’Alexia Pittier. Cette dernière a quitté la Savoie pour s’installer à temps plein dans l’Essonne. “Je suis arrivée fin décembre et c’est une véritable opportunité. Nous sommes encadrés au quotidien et bénéficions d’installations qui permettent de travailler dans d’excellentes conditions. Se retrouver à plusieurs permet de renforcer la cohésion d’équipe. Nous essayons d’avoir une routine qui permette aux chevaux de passer le maximum de temps dehors. En plus des entraînements à cheval, nous avons de la préparation physique et mentale. Je suis formatrice DEJEPS à Chazey-sur-Ain mais je me consacre entièrement à la préparation des Jeux”, précise-t-elle, avant de revenir sur la matinée d’échanges. “C’était très chouette de rencontrer tout le monde. Nous partageons des valeurs communes et nous allons dans la même direction. Nous avons de la chance que la Fédération française de la maroquinerie et son consortium nous accompagnent dans notre projet. C’est une expérience incroyable à vivre.”
“Nous souhaitons que cette équipe aille le plus loin possible”
De son côté, Arnaud Haefelin, président de la Fédération française de la maroquinerie, s’est également dit ravi d’avoir pu rencontrer les athlètes soutenus par la FFM et annonce déjà de nouveaux beaux projets aux côtés de cette équipe de France. “La fédération française de la maroquinerie et son consortium se sont unis pour mettre en valeur leurs savoirfaire à l’occasion des Jeux paralympiques. Le dépassement de soi et l’excellence sont des valeurs que nous partageons. Nous avons rencontré les athlètes dans une belle ambiance. Nous souhaitons que cette équipe aille le plus loin possible et puisse obtenir des médailles. Le haras de Champcueil est un bel écrin pour mener à bien cette mission. C’est essentiel pour nous d’approfondir notre relation avec les cavaliers et leurs chevaux afin que les entreprises du consortium du cuir puissent les aider à progresser dans leur sport. Notre soutien est financier mais nous allons aussi les faire rencontrer nos artisans et les accompagner pour essayer de résoudre des problématiques rencontrées, comme par exemple concernant les harnachements. Ce fut une belle journée et nous remercions la Fédération Française d’Équitation et EquiAction sans qui rien n’aurait été possible. Ce partenariat est plein de sens et de valeurs.“
(avec communiqué)
