Les races locales d’équidés toujours en déclin
En janvier dernier, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) dévoilait les résultats d’une étude concernant l’actualisation, la définition et les exemples de valorisation des races locales, rustiques et menacées. En s’appuaynt sur la base de données du SIRE, les races d’équidés ont pu être inclues dans cette étude. Et le constat est inquiétant : comme le souligne l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), “par rapport à 2014, à quelques exceptions près, les effectifs des races locales ont fortement décliné“, si bien que désormais, “toutes les races locales d’équidés sont menacées d’abandon“. Sont ainsi concernés les chevaux de trait (Trait Ardennais, Cheval Auxois, Cheval Boulonnais, Cheval Breton, Trait Comtois, Cob Normand, Cheval Percheron, Trait du Nord et Trait Poitevin Mulassier), les chevaux de territoire (Cheval Auvergne, Cheval Camargue, Cheval Castillonnais, Cheval Corse, Cheval Henson, Poney Landais, Cheval de Mérens, Poney Pottok et Cheval du Vercors de Barraquand) et les ânes (Ane Grand Noir du Berry, Ane Bourbonnais, Ane Corse, Ane du Cotentin, Ane Normand, Baudet du Poitou, Ane de Provence et Ane des Pyrénées). Des races aussi nombreuses qu’importantes pour la tradition, la culture et le patrimoine des territoires desquels elles sont originaires et qui donc, malgré l’investissement de certains passionnés, ne réussissent à se maintenir.
Comme le rappelle également l’IFCE, “dans le cadre du projet de Plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027, la France maintient la mesure pour la préservation des races menacées (PRM). Par ailleurs, le statut de race menacée autorise des dérogations vis-à-vis de mesures sanitaires en cas d’épizooties (abattages massifs, notamment). Il était ainsi indispensable d’actualiser le statut de toutes les races des espèces déjà concernées par cette mesure“.
Pour lire l’étude complète, cliquez ici.
Crédit photo : Pixabay.