Mr. Tac quitte Victor Bettendorf
A moins de 200 jours des Jeux Olympiques de Paris, Victor Bettendorf a annoncé le départ de ses écuries de son cheval de tête, l’excellent Mr. Tac.
Avec un total 24 victoires , dont celles des Grands Prix 3* de Compiègne et Vilamoura en 2022 ainsi que Saint-Tropez en octobre dernier, celles des Grands Prix 4* de Bourg-en-Bresse et Saint-Tropez en 2022, ou encore celle du Grand Prix Hermès en 2023, Mr. Tac des Fusains alias Mr. Tac, Bwp (Non Stop, Bwp) et Victor Bettendorf ont connu en quatre ans une superbe ascension et faisaient partie des couples redoutables sur la scène internationale. Si bien que, grâce au puissant bai de 12 ans, le cavalier luxembourgeois a gagné sa place pour les Jeux Olympiques de Paris.
Malheureusement, Victor Bettendorf a annoncé ce lundi 8 janvier le départ de Mr. Tac de ses écuries. “Je suis triste de vous annoncer le départ de mon compagnon Mr. Tac… Les propriétaires (la famille Megret, ndlr) ont décidé de le confier à un autre cavalier (dont le nom n’est pas encore connu, ndlr)”, écrivait le Luxembourgeois sur ses réseaux sociaux. “Ce cheval de coeur, fantastique, avec qui j’ai tissé un lien spécial, que j’ai monté à 6 et 7 ans puis retrouvé à 9 ans et qui m’a permis de gagner mon premier Grand Prix 4* à Bourg-en-Bresse, le Trophée du CSI5*-W de Göteborg et surtout le fameux Grand Prix 5* du Saut Hermès. Ces résultats m’ont aussi donné la carte suprême pour accéder aux Jeux Olympiques… Sans un cheval d’exception comme Mr. Tac, cette perspective semble utopique mais je reste déterminé à poursuivre mon rêve“, confiait-il également.
Un coup dur pour pour Victor Bettendorf, qui fait néanmoins toujours partie des favoris pour représenter le Luxembourg aux Jeux Olympiques de Paris dans quelques mois. Peut-être cela sera-t-il avec les bons Big Star des Forêts, SF (Untouchable M, KWPN) ou Astuce de la Roque, SF (Kannan, KWPN)… Affaire à suivre. Quant à Mr. Tac, il serait également possible de le voir à Paris cet été. Cela, soit s’il reste sous selle française, soit s’il change officiellement de drapeau d’ici une semaine, le règlement des Jeux Olympiques imposant que les chevaux engagés doivent être détenus en partie par des propriétaires ayant la même nationalité que le cavalier. Affaire à suivre, là encore.