Plusieurs démissions, une association organisatrice de concours qui jette l’éponge, une directrice qui renonce à son poste… Que se passe-t-il au haras du Pin ? Après l’inauguration de la première tranche de travaux, que certains jugent pour le moins réussie, la situation du site est au cœur des débats. Dans les ex sites des Haras nationaux, on ne peut pas dire que les dernières décennies aient été un long fleuve tranquille, et le désengagement progressif de l’Etat a souvent créé des pertes de repères pour les agents des Haras, qui ont dû s’adapter à de nouvelles gouvernances, au regard parfois plus libéral. Est-ce le cas pour Le Pin ? Sans doute. Le lieu est chargé d’histoire – il a eu un rôle majeur dans l’élevage du cheval de sport en France, en introduisant certaines races sur le territoire national -, et a connu plusieurs rebondissements. Lorsque l’étalonnage passe du secteur public au secteur privé, le Haras du Pin n’est plus propriété de l’Institut français du cheval et de l’équitation, et passe sous la responsabilité conjointe du Département de l’Orne, de la Région Basse-Normandie et de l’État. Finalement, début 2022, c’est le Département de l’Orne, présidé par Christophe de Balorre, qui en prend la propriété. De gauche à droite : Jean-Marie Denoix (CIRALE), Serge Lecomte (FFE), Hervé Morin (Région Normandie), Christophe de Balorre (Conseil Départemental de l’Orne) et Sébastien Jallet (Préfet de l’Orne) lors de l’inauguration du PISE en octobre 2023. Photo : David Commenchal / CD 61 Plusieurs directeurs se sont succédé à […]
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